Un rapport investissement / CA de 1 à 10 dans certains cas plus que prometteur… Encore faut-il s’assurer de respecter un certain nombre de règles et obligations sous peine d’avoir des difficultés… qui sont faciles éviter.
Ainsi, au-delà de l’investissement initial, il convient des respecter les normes sanitaires, car les établissements de Street Food sont soumis aux mêmes obligations d’hygiène et de sécurité alimentaire que les restaurateurs "traditionnels" (règlement CE n°85/2004 et arrêté du 21 décembre 2009, voir ci-dessous). Une obligation qui doit être validée par une formation spécifique en matière d’hygiène alimentaire (annexe II de l’Arrêté du 5 octobre 2011), sauf pour les personnes pouvant justifier d’une expérience professionnelle de 3 ans au sein d’une entreprise du secteur alimentaire (en tant que gestionnaire ou exploitant) et les titulaires d’un diplôme de formation professionnelle ou d’un titre de niveau V minimum inscrits au répertoire national des certifications professionnelles (source
Agence France Entrepreneur ex. APCE).
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De plus, il convient d’obtenir la "carte permettant l’exercice d’une activité commerciale ou artisanale ambulante" en la demandant auprès du Centre de Formalités des Entreprises (voir
CFEnet), sans oublier, non plus, de déclarer son entreprise sous le statut juridique de son choix (voir L’
Agence France Entrepreneur ex. APCE).
En ce qui concerne le véhicule servant à la préparation et à la distribution des produits alimentaires doit répondre aux normes de sécurité recensées dans le
Code de la Construction et de l’Habitation fixant les principes de prévention des Établissements Recevant du Public (ERP). Cela implique notamment de s’assurer de la qualité de résistance des matériaux aux risques encourus (feu), du fonctionnement des installations électriques, gaz, ventilation… et de disposer des moyens de secours contre l’incendie (
extincteurs). Dernier point concernant le véhicule, il doit également être
immatriculé conformément à son activité et à ses modifications auprès de la Préfecture et de la
DREAL).
Enfin, pour terminer ce long chapitre sur l’aspect réglementaire, l’activité ne peut se faire sans l’obtention d’un emplacement… Cela pouvant être sur la voie publique (démarches à effectuer auprès de la Commune ou de la Préfecture) ou sur des emplacements privés (zones industrielles, parkings d’entreprises, de supermarchés…) en négociant avec le propriétaire de l’emplacement.